Institut Français | 22 mei 2019 | 14:00 – 16:00 | Marie Lokezaal, Harmoniegebouw | Oude kijk in 't Jatstraat 26, 9712 EK Groningen
Voor informatie : Institut Français, Tel: + 31 50 363 61 06 www.institutfrancais.nl/groningen
Inschrijving: https://bit.ly/2DDomJR
Een lezing over filmmakers die op originele wijze kijken naar de huidige maatschappij. Er zal ook aandacht worden besteed aan de ‘blik’ van vrouwelijke filmmakers en aan het nieuwe engagement in de huidige cinema.
Une certaine tendance du cinéma français
Dans un article intitulé « Une certaine tendance du cinéma français », publié en janvier 1954, Truffaut lance une attaque virulente contre la vieille garde du cinéma français, dont les goûts sont représentés par Jean Delannoy et Claude Autant-Lara. Cet article participe à accélérer le bouleversement majeur qui s’opère au sein de l’industrie du film français et qui coïncide avec l’arrivée d’une nouvelle génération de jeunes cinéastes doués et impatients de se faire un nom. Cette nouvelle vague de réalisateurs donne son nom aux années excitantes et innovantes que va bientôt connaître le cinéma français. Truffaut lui-même, ainsi que les amis avec lesquels il se lie lors de sa collaboration aux Cahiers du cinéma, tels que Jean-Luc Godard, Claude Chabrol et Éric Rohmer, vont jouer un rôle essentiel dans la Nouvelle Vague française.
Les nouvelles tendances du cinéma français
La Nouvelle Vague avait bousculé nos habitudes dans le monde du cinéma fin années 50 et années 60.
Mai 68 inspire des films politiques et un courant historique années 70 et au-delà: Le Dernier métro (1980) de François Truffaut et Au revoir les enfants (1986) de Louis Malle, Flandres (2006) de Bruno Dumont.
Début années 80 un nouveau départ avec l’avènement du soi-disant “Cinéma du look” avec un esthétisme sans états d’âme : Diva (1981) de Jean-Jacques Beineix et le cinéma de Bruno Dumont, et celui du film “patrimonial” qui fait plus ou moins appel à la nostalgie du passé français avec plusieurs adaptations de romans classiques (Jean de Florette et Manon des sources, e.a. par Claude Berri). Le cinéma beur fait ses premiers pas avec des films tournés dans les banlieues.
Intérêt nouveau pour le cinéma social années 90 et au-delà: La Haine (1995) de Mathieu Kassovitz et Entre les murs (2008) de Laurent Cantet.
Les femmes commencent à s’imposer derrière la caméra : Le goût des autres (2000) par Agnès Jaoui et La captive (2000) par Chantal Akerman.
A l’aube des années 2000, le goût du style documentaire se fait sentir: Les glaneurs et la glaneuse (2000) d’Agnès Varda et Etre et avoir (2002) de Nicolas Philibert.
Filmscènes :